Chez Universal, on pense que le morceau « Jovan, Jovanka » ferait un excellent premier single pour lancer l'album.

Jovan, Jovanka, ce sont les prénoms de mes grands-parents maternels. Je pense aussi à « Pijem »que je chante en serbo-croate, c'est un morceau très festif, c'est très dance, c'est dans la tendance de ce qu'on entend là-bas. La mélodie est très accrocheuse, voire même entêtante. Une fois qu'on l'entend, on ne peut plus l'oublier de la journée.

Jovan Jovanka :

« Ce sont les prénoms de mes grands parents maternels, ils sont arrivés en Belgique en 1947. Ils ont vécus à Flémalle où je vis toujours d'ailleurs moi aussi. J'ai voulu leur rendre hommage avec cette chanson.
C'est ma madeleine de Proust, je me revois enfant à leurs côtés, je me souviens du parfum des grains de café que ma grand-mère préparait, de son foulard sur la tête, des gâteaux...
Chez nous c'était très festif. J'ai composé une musique qui a la couleur des Balkans.
En principe ce sera le premier extrait de l'album ».

Le tango de nos adieux :

« Le rythme nous ramène à Vranje. L'instrument principal est une trompette tzigane à trois pistons renversés. Le texte raconte une histoire d'amour, c'est totalement fictif, ce n'est pas quelque chose que j'ai vécu personnellement »

Milos :

« Milos, c'est le prénom de mon père. Je me souviens des moments où il m'emmenait prendre un verre avec lui, il en profitait pour me raconter sa vie, me parler de lui.
Mon père a quitté ses parents à 14 ans de Prijedor pour s'installer à Belgrade. Il me racontait comment sa maman lui avait préparé son baluchon.
Mon papa a été déporté et n'a jamais revu ses parents. »

Volim Te (Je t'aime):

Avec cette chanson, je dis d'où je viens, j'évoque mes racines, les origines de mes parents. J'explique d'où vient ma musique. C'est un texte très imagé.

Le manège des anges :

« Ici, c'est tout autre chose. C'est une berceuse que je chantais à mon petit-fils quand il avait un mois ou deux. Je lui chantais ça à l'oreille. Il a 6 ans maintenant ».

Moi c'est moi, toi c'est toi :

« C'est une chanson festive, elle raconte la vie d'un couple au quotidien. Faire la fête, boire et manger, boire un bon verre de sljivovica, c'est un alcool de 45 degrés. C’est pour oublier les tracas de la vie de tous les jours »

Pijem (Je bois):

« C'est une chanson composée sur un rythme dance. Je chante en serbo-croate.
En deux mots, c'est un type amoureux rendu malheureux par l'absence de la femme qu'il aime. Il boit pour oublier, il dit je vis pour toi, je rêve de toi.
C'est une histoire d'amour triste. C'est un gars qui a du chagrin, il boit avec ses copains, il fait la fête pour oublier qu'il est malheureux »

Donne-moi :

« Encore une histoire d'amour. C'est une ballade, ça parle d'une femme. Il est question de la reconquérir, de la récupérer...Une histoire fictive, ce n'est pas autobiographique ».